Explications 
Il s'agit d'une chirurgie assez lourde, qui consiste à implanter des électrodes dans une toute petite zone du cerveau : le noyau sous-thalamique.
Le rôle de ces électrodes est de diffuser des impulsions électriques afin de stimuler la zone ciblée.
Ces impulsions électriques sont délivrées par une sorte de pacemaker (appelé neuro-stimulateur) qui envoie le signal électrique en permanence, afin d'assurer une maîtrise des symptômes de la maladie.
Cette chirurgie a été mise au point au CHU de Grenoble autour des années 1990. D'abord réservée aux patients dont l'apport médicamenteux n'était plus vraiment efficace, une étude de grande ampleur a prouvé les bienfaits sur le confort de vie lorsque la stimulation intervenait jeune dans l'évolution de la maladie.
A ce jour, environ 10% des personnes malades de Parkinson sont éligibles à cette implantation. En effet, des critères d'inclusion très stricts sont exigés pour assurer un maximum d'efficacité.